Pleyce, en est convaincu. C’est la raison pour laquelle nous militons, depuis notre création, pour le Bien Être en entreprise.
Notre vocation est de fournir – en système locatif – machines à café et fontaines à eaux… Mais pas que ! Parce qu’un salarié en forme est un salarié qui performe, nous avons aussi à cœur de fournir quelques conseils très simples, et de recenser les bonnes pratiques qui permettent d’ être en meilleure forme au bureau.
S’hydrater !
Cela est capital.
C’est notoire et admis de tous depuis que les médias ont relayé en cœur la nécessité de boire… et éliminer !
Ce qui mérite d’être souligné, c’est qu’au-delà d’éliminer, et donc, de rester svelte et en forme, l’hydratation nous permet aussi d’optimiser notre équilibre physiologique, en nous aidant à débarrasser notre corps des substances toxiques qui s’y infiltrent, et en régulant sa température.
Une carence d’hydratation se paye cash : sécheresse de la bouche, étourdissements, manque de concentration, fatigue, migraines, troubles du transit, carences énergétiques et ; en entreprises, baisse prouvée de la productivité.
A contrario, une hydratation « correcte » (selon l’Européan Fodd Safety Authority< /i>, deux litres et demi par jour et par personnes sont nécessaires dans nos sociétés modèrnes occidentales) ne génère que des bienfaits : hausse de la concentration, renforcement des capacités cognitives, meilleur fonctionnement du cerveau, amélioration des performances physiques, régulation de l’humeur…
Ainsi, mettre de l’eau à la disposition des salariés en entreprise favorise véritablement leur santé, leur concentration leur réflexion, et leur humeur.
Mais c’est aussi, et avant tout, une obligation légale : L’article R4225-2 du code du travail prévoit en effet que « l’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable et fraiche entre 9°C et 12°C, sans dépasser 15°C pour qu’ils puissent boire ».
En ces temps de forte canicule, l’article R4225-3 est aussi à prendre particulièrement en considération, alors même qu’il précise que « les salariés doivent s’hydrater fréquemment en raison des conditions particulières de travail », et « qu’au moins une boisson non alcoolisée doit leur être mise à disposition gratuitement ».
Après avis du médecin du travail, du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), l’employeur doit établir une liste des postes concernés par ces « conditions particulières » et fournir des boissons et/ou aromatisants qui tiennent compte des souhaits des salariés, et de l’avis du médecin du travail.
Enfin, l’article R4225-4 indique que « l’emplacement des postes de distribution des boissons doit être situé près des postes de travail, dans un endroit respectant toutes les conditions d’hygiène. Les appareils doivent être entretenus et fonctionner correctement. Les boissons doivent être bien conservées pour éviter toute contamination »
Conclusion : l’eau est la seule boisson rendue obligatoire tant par le code civil que par l’organisme ; et elle est à consommer sans modération !
Les pauses s’imposent !
Commençons par tordre le cou à une idée reçue : même si la pause se définit comme « un moment au cours duquel on suspend son travail », elle n’est pas pour autant synonyme de baisse de productivité ; dans la mesure, bien sûr ou les pauses restent courtes et non abusives dans leurs cadence…
La pause au travail, gérée de manière intelligente et rationnelle serait donc même plutôt synonyme de gain en efficacité et productivité.
Mais comment estimer si une pause est bénéfique ?
– Elle l’est si elle est synonyme de déconnexion de son poste de son travail et encore plus, de son écran informatique : les salariés passant leur journée devant un écran, même si l’ergonomie du poste de travail est optimum(luminosité de l’écran, siège adapté, posture devant l’ordinateur, etc.) sont sujets à la fatigue, et risquent de développer des troubles musculo-squelettiques.
Quitter l’écran des yeux à plusieurs reprises dans le courant de la journée est donc hautement recommandé, notamment pour lutter contre la fatigue visuelle, et éviter les TMS.
D’une manière générale, et pour tout à chacun, bouger de temps à autre est aussi bénéfique : marcher, monter/descendre un escalier est aussi bon pour la santé physique que pour la capacité à se concentrer.
– La pause est également bénéfique si elle permet de s’ouvrir, communiquer, partager… Se déplacer de son bureau et mettre à profit cette coupure pour aller s’enquérir d’un collègue lui donner un conseil ou un coup de main favorisent la sociabilisation, accentuent la cohésion des équipes,aident à la réduction des tensions.
– La pause, enfin, est bénéfique si elle permet de s’hydrater (cf : paragraphe précédent !). Si la sacro-sainte pause-cigarette est la star des interruptions de travail, elle n’est cependant pas l’unique alibis !
La réunion autour de la machine à café reste également un grand standard. Or, ainsi que nous l’avons vu précédemment, s’hydrater est primordial. Ainsi, en organisant des pauses synchronisées autour de la machine à café, de la fontaine à eau ou du distributeur de thé, l’entreprise conjugue à la fois les vertus de l’hydratation, et celles de la nécessaire sociabilisation déjà évoquée.
Et comme nous le recommandent les médias : » buvez – éliminez », la pause hydratation sera suivie de la pause pipi, quelquefois malheureusement négligée au profit d’un malsain surmenage !
Les pauses courtes, régulières et intelligentes relèvent du bon sens, et s’avèrent efficaces pour la productivité; mais là encore, notons que la législation du travail à donné son avis sur la question : l’article L3121-33 du code du travail prévoit en effet que « Dès que le temps de travail quotidien atteint six heures, le salarié bénéficie d’un temps de pause d’une durée minimale de vingt minutes. Des dispositions conventionnelles plus favorables peuvent fixer un temps de pause supérieur ».
Faire dérailler le train-train quotidien…
Même si les salariés aiment rarement quitter leur zone de confort, il est traditionnellement admis que bousculer les habitudes est bon pour le moral, et, au travail, s’avère souvent source de créativité, d’innovation.
Les entreprises multiplient donc les initiatives visant à bousculer le quotidien du salarié tout en l’optimisant : travailler en mode projet, revoir les systèmes hiérarchiques et de management, améliorer les ambiances et la qualité de vie, diversifier les services (Ex : prestations de massages pour les salariés, conciergeries d’entreprises etc.) sont autant de nouveautés en vogue qui re-dynamisent et re-motivent les équipes…
Le réaménagement des espaces de travail et le recours au home office partiel ou total, sont dans cette même veine et peuvent également contribuer à booster la créativité et la productivité des employés.
– Le Flex Office, que l’on peut traduire par « sans bureau fixe » ou « bureaux flexibles » a été importé en France dans les années 1990 par de grandes entreprises Américaines souvent issues de l’univers du Conseil. Il s’intensifie depuis, et a fini par détrôner son ancêtre « l’open space » !
Selon ce principe, les salariés n’ont plus d’espaces dédiés, mais ont accès à des postes de travail en libre-service. Les espaces de bureaux sont tous partagés, flexibles et, surtout… connectés.
Cette petite révolution met fin au mythe du pouvoir qui serait attaché au bureau individuel, et donne la part belle au collaboratif.
Les salariés deviennent nomades, ils ne sont plus enfermés dans leurs bureaux : ils bougent, communiquent, réinventent chaque jour leur espace et leur organisation.
– Le « home office », ou télé travail est à l’opposé du réaménagement coopératif des postes de travail, puisqu’il permet au contraire au salarié de remplir sa mission de chez lui, en pyjama ! Ce mode de fonctionnement a cependant également le vent en poupe et permet aux salariés de rompre avec leurs habitudes.
De plus en plus proposé, portant sur un à plusieurs jours par semaines, le home office n’est plus l’apanage des fonctions informatiques, il s’ouvre à de plus en plus de fonctions. Sa mise en place nécessite quelques adaptations logistiques pour l’employeur comme pour le salarié, mais ce dernier le ressent une coupure bienvenue dans ses trajets quotidiens. Même s’il demande un sens certain de l’organisation, cet aménagement est facteur de bien être, d’augmentation de l’autonomisation et de la qualité de vie.
La productivité, selon de très nombreuses études, se trouverait là encore, largement améliorée par ces aménagements visant à bousculer le quotidien du salarié et améliorer ses conditions de vie au travail.
4- Un esprit sain dans un corps sain.
Si l’hydratation joue un rôle capital, nous l’avons vu, pour être bien dans son corps et dans sa tête, manger et bouger sont également essentiels… on nous le rappelle assez !
A ne surtout pas négliger, donc, la pause déjeuner qui, au demeurant, est, elle aussi rendue obligatoire par le code du travail. Ce même code, pour des questions d’hygiène évidentes, interdit aux employés de prendre leur repas dans les locaux affectés au travail, ce qui est une bonne chose puisque cela les incite à quitter leur poste, à s’aérer, à se changer les idées.
La coupure déjeuner bien sûr, a pour objectif, de se nourrir le mieux possible, ce repas étant considéré par les nutritionnistes comme le plus important de la journée. Mais cette pause à géométrie variable, si elle ne fait pas l’objet d’un bon déjeuner convivial entre collègues et / ou amis, peut aussi se transformer en repas pris sur le pouce (pourvu qu’il soit équilibré) et conjugué à diverses activités qui permettent toutes de reprendre le travail avec un nouvel élan :
– Un shopping express : Profiter de sa pause déjeuner pour s’adonner au lèche vitrine est le choix de nombreux actifs. Ils ont raison ! Le créneau du midi est souvent synonyme de moins de monde, moins de circulation, moins de fatigue. La pause shopping est donc utile ET agréable. Elle aère le corps et l’esprit, même si quelques fois, elle allège aussi le porte-monnaie !
– Un moment de relaxation ou de détente : la pause du midi est vraiment l’occasion de recharger les batteries. Elle est propice à une micro sieste réparatrice qui est tellement bénéfique au moment de la reprise d’activité qu’elle est devenue obligatoire dans certaines entreprises allemandes, américaines et japonaises. La France n’en est pas encore là, mais de plus en plus d’entreprises y encouragent leurs salariés, en aménageant des salles de sieste, des espaces détente et autres modules colorés équipés de ballons relaxants ou sofas…
De nombreuses entreprises intègrent les codes architecturaux de la maison et du loisir sur le lieu de travail avec pour objectifs de développer la coopération entre les collaborateurs, d’améliorer la performance et de cultiver l’attachement à l’entreprise.
Si l’on est pas adepte de la sieste ou incapable de se contenter du court assoupissement réparateur, un simple massage sur siège – également de plus en plus proposés par les sociétés – ou une séance de yoga peuvent également faire l’affaire.
Les entreprises accueillant des coach venant animer des ateliers de yoga sont pléthore. Considéré plus comme un art de vivre que comme un sport, le yoga fédère une communauté qui grossit et la pratique en entreprise crée un véritable sentiment d’appartenance.
Enfin, si l’on veut se détendre entre collègues, notons que le babyfoot qui était le symbole des start up fleurit à présent dans tous les types d’entreprises, et que la partie de ping-pong ou de pétanque « corporate » est également très tendance…
– Une séance de sport. Pratiquée sur le lieu de travail lorsque l’entreprise est équipée d’une salle (elles sont environ huit mille en France, souvent subventionnées par les Comités d’Entreprise), ou à l’extérieur, la séance de sport du midi est pleine de vertus physiques et psychologiques qui, encore une fois, sont propices à l’augmentation de la productivité.
Si l’on se fie à différentes études qui indiquent que 80% des salariés français sont sédentaires et statiques sur leur lieu de travail, un break sportif à la mi-journée ne peut être que bénéfique : il contribuera à diminuer les maladies, le stress, l’anxiété, il favorisera la perte de poids, l’amélioration de la circulation sanguine, de la mémoire, du système immunitaire, de l’endurance, de la musculation, des capacités de concentration …
Qu’il soit individuel ou collectif, le sport comporte également des vertus psychologiques et sociales avérées : il rapproche les individus, les stimule, les challenge de façon positive.
Ponctuer sa journée de travail d’un exercice sportif sera donc indéniablement une excellente chose. Seul ou entre collègues, au bureau ou à l’extérieur… Peu importe, l’essentiel, définitivement, est d’exercer !