Titres-restaurant, tickets resto, carte restaurant… Quelle qu’en soit l’appellation, cet avantage proposé par une grande partie des entreprises est un petit coup de pouce pour le pouvoir d’achat des salariés. Car au-delà du déjeuner, les titres restaurant permettent de payer un certain nombre de produits et services. Lesquels ? On vous dit tout.
Les solutions de restauration, une obligation pour les employeurs ?
La prise en charge de la pause déjeuner des salariés est encadrée par le Code du travail. En effet, les employeurs sont soumis à quelques obligations, qui varient en fonction de la taille de l’effectif, entre autres paramètres.
Concrètement, les dirigeants d’entreprise doivent mettre à la disposition de leurs salariés un local de restauration (une salle de pause), voire un restaurant d’entreprise pour lequel ils supportent une partie du coût. Mais dans certains cas, le manque de place et l’envie d’offrir un avantage sont tels que le titre-restaurant est une alternative pratique et économique permettant à chacun – salarié et employeur – d’y trouver son compte. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces carnets de chèques et autres cartes prépayés sont monnaie courante dans le monde du travail.
Le fonctionnement des titres-restaurant
Dans les grandes lignes, voici ce qu’il faut garder en tête en ce qui concerne les titres-restaurants :
- Ils ne sont pas systématiquement fournis – l’employeur peut opter pour un réfectoire (restaurant d’entreprise) ou une prime déjeuner ;
- Ils peuvent prendre la forme d’un carnet de chèques prépayés (les fameux “tickets resto”), ou d’un support dématérialisé (carte à puce ou application mobile) ;
- Ils sont pris en charge à hauteur de 50 à 60 % par l’employeur, le reste étant donc à la charge du salarié ;
- Ils sont délivrés en fin de mois, à raison d’un titre par journée travaillée.
Payer son déjeuner ou ses courses alimentaires en titres-restaurant
Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’utilisation des titres-restaurant n’est pas réservée au paiement des repas au restaurant. En effet, cette solution a été mise en place pour faciliter la pause déjeuner des salariés. Par conséquent, ils peuvent aussi, s’ils le souhaitent, acheter en grande surface des denrées alimentaires servant à l’élaboration d’un repas.
En ce qui concerne le plafond de paiement, il a été fixé à 25€ par jour depuis le 1er septembre 2022. Ce montant devrait rester en vigueur jusqu’au 31 décembre 2023.
Et plus si affinités
Par ailleurs, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés, la solution des titres-restaurant semble gagner du terrain depuis quelque temps. À tel point qu’elle s’étend même à la pause café !
Comment ça marche ? La machine à café doit notamment être équipée d’un lecteur de carte ou de badge. Dans le premier cas, la carte déjeuner peut être utilisée comme toute autre carte bancaire et le montant du café sera déduit du solde de l’utilisateur. Dans la deuxième configuration, l’opération est un peu plus chronophage… mais tout aussi fluide ! Il suffit donc d’introduire son ticket restaurant au format papier dans la fente de la machine ou de recharger son badge d’employé avec ses tickets (auprès du service des ressources humaines). L’utilisateur n’aura alors plus qu’à présenter le support lors de l’achat de son café pour que le montant soit prélevé sur son compte.
Tout savoir sur les systèmes de paiement à la machine à café
Carte ou ticket restaurant : des avantages de part et d’autre
Si la carte à puce fait de plus en plus d’adeptes, on ne se dirige toutefois pas vers la disparition de l’historique ticket restaurant. En effet, ce format est encore largement distribué aux salariés. Il reste un avantage pour les professionnels qui :
- se restaurent dans des établissements dépourvus de TPE (terminal de paiement électronique nécessitant une connexion internet pour l’encaissement),
- souhaitent gâter leurs proches en leur offrant occasionnellement un ticket restaurant.
Pour ce qui est de la carte, elle comporte également son lot d’avantages :
- elle peut être enregistrée comme moyen de paiement sur Google Pay et Apple Pay si elle est nominative,
- l’application mobile associée permet de bénéficier de réductions auprès d’un certain nombre de partenaires (cinémas, musées, parcs de loisirs, abonnements, etc.).
Quel que soit le format, le titre-restaurant est considéré – à raison – comme un avantage offert aux salariés. En plus d’être pris en charge à hauteur de 50 à 60 % par l’entreprise, il facilite leur quotidien et leur gestion budgétaire. Ajoutons à cela le fait que la solution s’adapte de mieux en mieux au contexte économique, à la réalité et aux besoins propres à chaque entreprise et à chaque consommateur… et cela en fait une valeur ajoutée pour la marque employeur !
